Celui qui apporte la liberté a les mains liées. Jésus, innocent de toutes les accusations portées contre Lui, est debout devant le tribunal, et Pilate, par faiblesse et lâcheté, prononce contre lui la sentence inique.
Jésus enlève le péché parce que d'abord, il l'a porté. Le Christ, injustement condamné, prend la croix sur ses épaules.
Les évangiles ne nous en parlent pas mais les trois chutes nous disent que Dieu s'est fait homme : un homme, pas un surhomme.
Presque tous ont abandonné le Christ, mais sa Mère est demeurée fidèle. Elle a suivi son Fils, portant avec Lui sa souffrance, et l'offrant pour le salut du monde.
Toute l'humanité est présente dans la Passion : les traitres, les bourreaux et les lâches, mais aussi ceux qui se laissent toucher par le malheur de l'autre.
Simon prête main forte.
La foule se moque de Jésus, le frappe et le bouscule.
Aprés les gros bras, la délicatesse d'une femme. Véronique est sortie de la foule pour aller vers l' Homme des douleurs.
Malgré l'aide de Simon de Cyrène, Jésus, affaibli, trébuche et tombe une deuxième fois. Dans un sursaut d'énergie, Il se redresse et poursuit son chemin
Pour nous redresser, le Seigneur est tombé. Pour donner la lumiére, il s'est couvert de boue.
Jésus, tout endolori, ne pense pas à Lui au plus fort de la souffrance. Il console et réconforte : " Ne pleurez pas sur moi, mais sur vous et sur vos enfants."
"Consoler " est une maniére de parler, car Jésus laisse entendre que l'avenir de Jérusalem sera tragique.
La deuxiéme chute est toute récente. Jésus tombe de nouveau. Il se reléve : c'est le dernier effort dont il est capable. Ensuite, il ne sera plus que le jouet des soldats.
Le chemin de croix de Jesus s'achève. Le sommet du Calvaire est atteint, et aussi l'humiliation ultime infligée à Jésus : Le voici exposé nu à la risée du public.
On cloue Jésus sur la Croix, tandis qu'Il prie pour ceux qui l'ont livré à la mort : " Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font."
L'oeuvre de la Rédemption est accomplie. " Père, en tes mains je remets mon esprit !"
Tels furent les derniers mots de Jésus notre Sauveur.
On descend de la croix le corps inerte de Jésus, et Marie, sa mère, le reçoit sur ses genoux. Un glaive de douleur transperce son coeur, et ses larmes coulent sur la chair meurtrie de son divin Fils.
Bien modestes sont les funérailles de Jésus : Nicodème, Joseph d'Arimathie, Saint Jean, Marie et quelques femmes... On descend le corps sacré dans le tombeau. Pas pour longtemps. Le jour de Résurrection est proche.
Ici on voit la pierre, le tombeau fermé.
La pierre à été roulée. La tombe est ouverte. Les portes de la mort ont été fracturées. Les enfers n'ont pu garder celui que le Pére nous avait donné, celui qui avait aimé les siens au-delà de toute limite.
24 avril 2025
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